RDC : Violence tribale à Malemba Nkulu, Félix Tshisekedi lance l’appelle au retour de la paix

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi est dans son discours sur l’état de la nation prononcé ce mardi 14 novembre revenu sur la situation sécuritaire précaire qui prévaut dans les provinces de Maï-ndombe , Tshopo et Haut-Lomani.

Touché par le drame de Malemba Nkulu dans le Haut-Lomani, où plusieurs kasaïens ont été lynchés à mort par les originaires, le garant de la nation a appelé le pouvoir public de mettre tout en jeu pour faciliter le retour urgent de la paix dans cette contrée.

« Comme pour le Maïdombe et la Tshopo, dans le Haut Lomami, précisément dans le territoire de Malemba Nkulu, une escalade de violence déplorables et très inquiétante pouvant potentiellement déboucher sur l’éclosion d’un conflit du même type que celui que j’ai déjà précédemment cité. J’en appelle au pouvoir public de mettre tout en œuvre pour favoriser avec l’urgence la plus absolue un retour au calme »,a indiqué Félix Tshisekedi.

Parlant des conflits intercommunautaires entretenus ce dernier temps entre différentes tribus du territoire de Kwamoutu dans la Tshopo ayant conduit à un bain de sang, le Président de la République dit craindre le risque grave de progression de cette haine tribale dans d’autres entités de l’espace du Grand-Bandundu.

« La province du Maï-ndombe connait depuis le mois d’août 2022, dans le territoire de Kwamoutu précisément, une insécurité née des divergences basées sur les redevances frontières et qui ont progressivement muée en conflit intercommunautaire, qui a tendance à s’étendre malheureusement à d’autres entités de l’espace du Grand Bandundu.

La province de la Tshopo a, elle aussi des cas des tueries intercommunautaires dont les raisons sont à première vue similaire à celles rencontrées dans le Maïndombe » a-t-il fait savoir.

Le lundi 13 novembre, plusieurs personnes d’origine kasaienne ont été sauvagement tuées à Malemba Nkulu, une situation qui a plongé bon nombre de familles dans les pleurs à travers la République.Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, l’on peut regarder des hommes, femmes et enfants brûlés, tabassés à l’aide de bâtons, machettes et marteaux, alors que d’autres ont été décapités et empruntés certains membres du corps.

Jacob Séraphin Nkita