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Dialogue national : «À la recherche d’un poste rémunérateur, Fayulu sollicite un dialogue pour un partage de pouvoir», (Bavon Mbuyi Mukuna)

 Dialogue national : «À la recherche d’un poste rémunérateur, Fayulu sollicite un dialogue pour un partage de pouvoir», (Bavon Mbuyi Mukuna)

La question du dialogue national, sollicitée par Martin Fayulu pour restaurer notamment la cohésion nationale et résoudre la crise sécuritaire qui secoue l’Est du pays, continue d’alimenter les débats au sein de la classe politique, tant au niveau national qu’international.

Dans un entretien accordé ce mercredi 2 octobre, à etoilesnews.net, Bavon Mbuyi Mukuna, ancien député provincial du Kasaï Oriental, s’inscrit contre cette proposition du leader de L’ECiDé. Selon lui, Martin Fayulu cherche à convaincre les congolais et la communauté internationale que la RDC manque de cohésion.

« Ici, nous nous retrouvons dans un cadre où monsieur Fayulu, au bord du délire, tente de faire croire à la communauté internationale et à quelques Congolais naïfs qu’il n’y a pas de cohésion au Congo, ou que les institutions ne fonctionnent pas. C’est ce que nous contestons. En ce moment, la personne qui a un contrat social avec tous les Congolais et qui travaille pour leur bien-être, c’est Félix Tshisekedi. Demander un dialogue pour un partage de pouvoir ou pour une institution comme un haut conseil, j’implore notre chef de l’État de chercher un poste rémunérateur pour monsieur Fayulu, sinon il sombrera dans le délire », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, ce membre de l’UDPS/Tshisekedi se range derrière le Chef de l’État, affirmant que la RDC ne traverse pas une crise politique, mais souffre plutôt de l’impact d’une guerre imposée par des voisins et orchestrée par une communauté internationale qui, à l’en croire, joue un double jeu.

« Nous ne sommes pas en crise politique. Nous subissons les affres d’une guerre imposée par nos voisins et la communauté internationale qui fait semblant de venir nous assister, mais qui est à la manette pour chercher à nous détruire. Nous avons une constitution qui ne fonctionne pas, une calebasse trouée. On nous demande de signer des accords, des traités (…). Dans quel pays au monde, même en Afrique, existe-t-il une telle disposition vendant la souveraineté du pays ? Nulle part. Et quand on veut réfléchir, on nous demande de ne pas le faire », a-t-il fustigé.

Notons que la classe politique congolaise reste divisée sur cette proposition. Si d’aucuns, notamment les leaders de l’opposition, soutiennent l’appel de Martin Fayulu, d’autres, à l’instar du président Félix Tshisekedi et le Front Commun pour le Congo (FCC) du président honoraire Joseph Kabila, rejettent en bloc cette idée.



Jonathan Madika

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