Mbujimayi : Spoliation de terre par les autochtones Bakwanga, le collectif des enfants MIBA apporte quelques suggestions aux autorités

Le collectif des enfants des travailleurs de la société Minière de Bakwanga (MIBA) s’en va en guerre contre un plan machiavélique de spoliation d’une concession de la société, en gestation par les autochtones du clan Bakwanga.

Dans une déclaration lue ce samedi 6 janvier par Jean Mayamba coordonnateur dudit collectif, pointe du doigt les autorités locales de soutenir les Bakwanga dans leur démarche visant à lotir la concession de la société située dans l’espace compris entre le Guest House Lusambo et l’entrée du Camp Nsele, habité par «les pauvres travailleurs», dit-il.
Pour lui, cet énième acte, est un sabotage des efforts inlassablement consentis par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans la relance effective de ce géant poumon économique de l’espace grand-Kasaï.

«C’est un secret de Polichinelle, ces autochtones avides d’argent ont même déjà distribué des jetons aux éventuels acheteurs, afin de procéder au lotissement», poursuit t-il.

Au regard de ce qui précède, le collectif des enfants des travailleurs de la minière de Bakwanga (MIBA), suggère ce qui suit :

– À la communauté MIBA de ne pas céder aux intimidations et surtout de faire obstruction à cet énième spoliation en cours de téléchargement ;

– À la délégation syndicale nouvellement élue de s’impliquer dans ce dossier et de lui faire part, dans 48 heures, de l’état de lieu actuel de la société ;

– À la Gouverneure intérimaire de s’impliquer, malgré son autorisation tacite d’ouvrir l’oeil et le bon pour procéder à cette spoliation.

Le collectif des enfants des travailleurs de la MIBA, soucieux de voir cette société connaître à nouveau son apogée, espère voir le deuxième mandat de Félix Tshisekedi, être la matérialisation de ce rêve.
Félicitant Félix Tshisekedi pour sa brillante réélection à la magistrature suprême, le collectif témoigne sa confiance en la promesse du fils du terroir, faite lors de sa dernière visite à Mbuji-mayi, au sujet de la relance effective de la MIBA, une affaire qu’il s’est appropriée.


Jacob Séraphin Nkita