Kasaï-Oriental : Tobie Kayumbi appuie l’initiative de la CENCO et de l’ECC pour la cohésion nationale

 Kasaï-Oriental : Tobie Kayumbi appuie l’initiative de la CENCO et de l’ECC pour la cohésion nationale

Alors que son parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), affiche une position différente, le député national Tobie Kayumbi a exprimé son soutien à la démarche conjointe des leaders religieux de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC). Cette initiative vise à consulter l’ensemble des acteurs politiques congolais afin de parvenir à un dialogue national pour restaurer la cohésion et sortir le pays de la crise.

Lors d’un point de presse tenu ce mardi 18 février 2025 à Mbuji-Mayi, dans le cadre de ses vacances parlementaires, l’élu a affirmé que la défense des intérêts de la nation doit primer sur toute appartenance politique. Il a insisté sur le fait que l’ennemi ne combat pas un parti, mais l’ensemble du pays.

« Mes propos n’engagent que moi, Tobie Kayumbi, député élu par le peuple. Je ne suis pas le porte-parole de mon parti politique et je peux être en accord ou en désaccord avec ses positions. Si une décision du parti n’est pas favorable à la population, dois-je suivre aveuglément ou défendre l’intérêt du peuple ? Je choisis la nation, la patrie. Nous parlons ici de l’agression de notre pays, et non d’un simple enjeu partisan. »

Tobie Kayumbi a également souligné que l’initiative de la CENCO et de l’ECC, bien que critiquée par l’UDPS, a reçu l’approbation du Chef de l’État. Selon lui, ce travail de concertation aurait normalement dû être mené par les parlementaires eux-mêmes.

« Ce que fait la CENCO aujourd’hui est essentiel. Normalement, c’est aux députés de prendre ces initiatives pour rassembler la nation. L’ennemi profite de nos divisions et des frustrations internes. Un peuple uni est invincible, mais divisé, il devient vulnérable. »

Au-delà de la question politique, le député a profité de cette rencontre pour encourager la jeunesse du Kasaï-Oriental à s’engager au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) afin de défendre le pays contre l’agression rwandaise.

Les consultations initiées par les leaders religieux s’inscrivent dans le cadre du projet « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs », une initiative qui pourrait marquer un tournant dans la recherche de la stabilité nationale.


Jonathan Madika

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