Dialogue national en RDC : Félix Tshisekedi se montre ferme face à l’opposition et rejette tout dialogue avec les « émissaires de l’agresseur »
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a catégoriquement écarté toute idée d’organisation d’un dialogue national au sein de la classe politique congolaise. Il l’a affirmé le samedi 11 octobre 2025, lors d’un entretien avec les Congolais vivant en Belgique.
Pour le chef de l’État, aucun dialogue n’est envisageable avec ceux qu’il considère comme des relais de l’agresseur.
« Cette manipulation est aussi à l’intérieur du pays. Tous ceux qui parlent de dialogue et qui présentent à leur manière les choses, en disant que nous ne voulons pas du dialogue… Oui, nous ne voulons pas de ce dialogue-là. On veut un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. On ne fait pas de dialogue avec des émissaires des agresseurs qui, d’ailleurs, quand ils arrivent à la table des discussions, ne parlent que des intérêts des agresseurs… À moins qu’on me dégomme, on me tue, mais tant que je serai vivant, ça n’arrive pas. », a-t-il déclaré.
Il a critiqué les précédents processus politiques basés sur des compromis militaires, qu’il qualifie de « farces » ayant introduit dans les institutions des individus inféodés à l’étranger ou aux nationalités douteuses. « Toutes ces farces qu’ils ont appelées dialogue qui se sont terminées par mixages, brassages, je dis plus jamais », a-t-il ajouté.
Il faut noter que ces déclarations font écho à la création, par Félix Tshisekedi, d’une équipe issue de son cabinet, chargée de collaborer avec les Églises pour enrichir et coordonner la feuille de route élaborée par la CENCO, l’ECC et d’autres organisations religieuses.
John Kadima


