RDC : Jean Charles Okoto Lolakombe fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour détournement de fonds et pillage des ressources naturelles à la MIBA

Depuis plus de deux mois, l’actualité à la Minière de Bakwanga (MIBA) est dominée par plusieurs désinformations, canulars, hoax et fakenews portant atteinte à la dignité de son Administrateur Directeur Général (ADG), André Kabanda Kana, confie une source crédible proche de cette société d’exploitation de diamants.
Selon la même source, depuis son avènement à la tête de la gestion courante de la MIBA, André Kabanda Kana a réussi à placer une ferme confiance et un espoir indubitable dans le chef du personnel de la société. En outre, elle indique que depuis sa nomination à la tête du nouveau comité l’ADG André Kabanda Kana a rendu notamment, régulière et bancarisée la paie du personnel, réalisé 53.000 carats de diamants au cours de deux mois avec les moyens de bord et résolu le problème de transport du personnel en disponibilisant deux bus TRANSCO. À celà s’ajoute, poursuit t’elle, la vente de l’image de la MIBA à l’extérieur avec à la clé, la signature de deux contrats , notamment l’un portant notamment sur le «Prêt et commercialisation du diamant » avec une firme américaine dénommée CentrevilleGroupe ; et l’autre, avec une entreprise tchèque du nom de secko, spécialisée dans la fabrication des turbines.
À en croire la même source, cependant, la société continue à danser sur une corde raide à cause, particulièrement, de ses ennemis et pilleurs traditionnels parmi lesquels se trouve cité en lettres d’or son actuel Président du Conseil d’Administration, Jean Charles Okoto Lolakombe, ancien Président Administrateur Directeur (PAD), dont l’identité mesquine n’est à douter à aucun instant.
En effet, un ancien article de la journaliste Anne-Marie Mouradian, paru sur le site Internet de la Radio France Internationale (RFI), renseigne que Okoto Lolakombe a été écarté de son poste de PAD de la MIBA en 2002 à l’issue d’une enquête ayant révélé le détournement par lui de 80 millions de dollars USD au détriment de ce poumon économique de l’espace Kasaï et du Congo. Fait qui avait poussé Monsieur Michel Claise, juge bruxellois, à porter plainte contre l’ancien gestionnaire de la MIBA, faisant dès lors l’objet d’un mandat d’arrêt international émis à sa charge par la justice belge.
Cette dernière mentionne dans cet article que le mandat d’arrêt international contre Okoto Lolakombe a été également une résultante d’un rapport d’une enquête diligentée par les Nations-Unies sur le pillage des ressources naturelles en République Démocratique du Congo.
Et d’ajouter, après avoir été écarté de la MIBA Jean Charles Okoto Lolakombe a été promu Secrétaire Général du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), en 2003 pour avoir prouvé sa fidélité à Joseph Kabila Kabila, alors président de la République Démocratique du Congo.
«Pour le personnel de la MIBA, le blocage du redémarrage de la société a un seul nom : c’est Charles Okoto Lolakombe. En effet, se voyant empêché par le DG André Kabanda Kana de retomber dans ses habitudes d’antan : vol et pillage du diamant de la société, l’actuel PCA recours aux tactiques de salissage du gestionnaire courant de la société dans les médias nationaux et internationaux,» confie une autre source digne de foi.
La même source invite le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à veiller systématiquement sur l’avenir de la MIBA et à prendre des dispositions utiles pour que l’actuel PCA, devenu un freinage sans précédent dans la reprise des activités de production, soit mis hors d’état de nuire.
«Les distractions doivent êtres combattues afin de permettre à André KABANDA de bien remplir la mission qui lui est confiée par le Chef de l’État, celle de relancer la MIBA », a ajouté cette source proche de la Direction Générale.
Ci-dessous le lien de dudit article de la RFI.
nnnnRFI
http://www1.rfi.fr › article_28509
Mandat d’arrêt international contre un ancien ministre de la RDC

Rédaction