RDC : Pour absence de base légale, Guillaume Ngefa met un terme à l’obligation du permis de culte pour les prédicateurs instaurée par Constant Mutamba

 RDC : Pour absence de base légale, Guillaume Ngefa met un terme à l’obligation du permis de culte pour les prédicateurs instaurée par Constant Mutamba

Le ministère d’État, en charge de la Justice et garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, a annoncé la suppression de l’obligation de détenir un permis de culte pour tout prédicateur souhaitant ouvrir une Église en République démocratique du Congo (RDC).

Dans un communiqué rendu public ce mardi 21 octobre 2025, le patron de la justice congolaise a expliqué que cette décision s’explique par le fait que la précédente mesure n’avait aucun fondement légal. Il dit vouloir, par le truchement de cette mesure, renforcer la liberté religieuse et garantir la sécurité juridique dans le pays.

« Conformément à l’article 22 de la Constitution, le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux met fin à l’obligation de détenir un permis de culte, mesure désormais sans base légale, afin de renforcer la liberté de religion et la sécurité juridique », indique le communiqué.

Dans le même document, le garde des Sceaux a aussi instruit les services concernés de reprendre leurs activités dans le strict respect des lois en vigueur. Il précise que cette décision s’inscrit dans la continuité des réformes visant à mieux encadrer la gestion administrative et la délivrance des actes publics.

« Les services compétents sont instruits de reprendre immédiatement leurs activités selon les nouvelles directives internes et dans le respect des lois de la République… », précise le communiqué.

Notons que cette nouvelle orientation vient abroger la mesure prise en juillet 2024 par l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba. Ce dernier avait imposé aux prédicateurs d’obtenir un permis de culte délivré par le ministère avant toute installation. La même mesure interdisait aussi d’ouvrir une nouvelle Église à moins de 500 mètres d’une autre.

John Kadima

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