RDC : Restructuration de l’Union Sacrée, Félix Tshisekedi élargit le présidium à 40 membres

 RDC : Restructuration de l’Union Sacrée, Félix Tshisekedi élargit le présidium à 40 membres

Dans un souci de renforcement et de réorganisation, Félix Tshisekedi a procédé à une restructuration de l’Union sacrée pour la nation (USN), sa plateforme politique. Cette initiative intervient plus d’un an après sa réélection et s’inscrit dans le cadre des articles 29 à 34 de la charte de l’USN.

Alors que l’ancienne configuration du présidium comptait six membres, la nouvelle, annoncée le samedi 8 mars par le secrétaire permanent André Mbata, s’élargit à 40 personnalités. Ce changement prend en compte les leaders ou représentants des partis et regroupements politiques ayant obtenu au moins sept députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections.

Selon le secrétariat permanent de l’USN, le présidium est structuré autour de la haute autorité politique, incarnée par Félix Tshisekedi, qui en assure la présidence et la convocation. Il est composé également des responsables des institutions politiques nationales membres de la plateforme, ainsi que des personnalités désignées par la haute autorité politique. Le secrétaire permanent, qui agit en tant que rapporteur des réunions et porte-parole, fait également partie de cette nouvelle structure.

Parmi les figures clés du présidium, on retrouve Félix Tshisekedi en tant que haute autorité politique, André Mbata comme secrétaire permanent, ainsi que d’autres personnalités influentes telles que Carole Agito, Samy Badibanga, Modeste Bahati Lukwebo, Jean-Pierre Bemba, Christophe Bohulu, Augustin Kabuya, Vital Kamerhe et Guy Loando, entre autres.

Cette refonte intervient après une rencontre décisive entre Félix Tshisekedi et les membres de l’USN, tenue le 22 février à la Cité de l’Union Africaine. Lors de cette réunion, le chef de l’État a exprimé son mécontentement face au manque d’implication de certains cadres de son camp politique dans la gestion de la crise sécuritaire à l’Est du pays.

Il a appelé à l’unité et à la mobilisation contre la menace du M23, saluant l’engagement de figures comme Jean-Pierre Bemba et Guy Loando. Face aux défis sécuritaires et aux « trahisons internes », il envisage une réforme de l’armée pour la rendre plus professionnelle. Majoritaire au Parlement et dans les institutions, l’USN cherche ainsi à renforcer sa position politique et sécuritaire.



Jonathan Madika

Laisser un commentaire